Posté par papypikcaminoplata le 29 avril 2014
Départ d’Aljucén 7h30
Suite…
Parti en solitaire je profite de ce beau chemin
Je rattrape Marie Jo qui m’inspire
cette ritournelle : « Marie Jo de Cadix est partie un jour, Marie Jo de Cadix sur le chemin ça c’est dour »
Arrivée peu après midi à la congrégation des Esclavos de Maria y de los Probes à Alcuéscar. Pour le moment aucun commentaire, j’attends…
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Posté par papypikcaminoplata le 28 avril 2014
Je quitte à regret l’albergue non pas pour son confort qui me ramène 45 ans en arrière mais parce que je quitte Merida
Départ de Mérida à 10h30 après avoir visité la basilique Santa Eulalia et sa crypte. Jamais parti si tard et jamais eu si chaud depuis le départ.
Passage sur le barrage de Proserpine ouvrage romain du 1er siècle
Enfin Aljucén…
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Posté par papypikcaminoplata le 26 avril 2014
Départ 8h du collège des jésuites San José ou Paul et moi accompagnons Marie Jo pour faire apposer le tampon sur nos crédentials. Je repense à la visite exceptionnelle en ce lieu hier où dans le théâtre de 999 places, Tatania et moi dans nos langues respectives avons improvisé une courte scène filmée à notre insu parPaul Linders. Peu de temps après, le rythme de chacun se faisant différent, je poursuis mon chemin seul. Difficile de savoir si mes pas me font progresser tant le paysage semble figé. Pourtant, si les rangs de vignes se ressemblent à s’y méprendre, les oliviers eux sont bien dissemblables. Certains, aux troncs si tortueux semblent porter tout le malheur du monde. Oserais je l’avouer, il me semble avoir entendu quelques plaintes. Et puis le silence…… Pas un animal, et, comme pour un intermède irréel, quelques chants d’oiseaux provenant d’une infime parcelle de vigne laissée à l’abandon ou prolifèrent de nombreuses herbes folles. Et à nouveau le silence…. Dans lequel seul résonnent le bruit de mes pas de plus en plus lourds au fur et à mesure que les kilomètres s’étirent et que les douleurs se font plus pesantes encore. Satané sac à dos, il me fait bien payer le prix de l’avoir mis de côté pendant près de 3 années. Je ne me laisse pas décontenancé par la vue soudaine du village qui apparaît au hasard du relief, je sais qu’aussi vite il disparaîtra. Pourquoi ne pas avoir 2 chevilles droites? Celle qui me fait tant souffrir me donne une allure si gauche! Torremegia réapparaît et, dans un regain d’énergie, je fonce sur ce village dans un dernier effort pour arriver devant l’albergue aux portes closes à 13h40. La rue est désertée mais mon ange veille. Surgit de nulle part, un homme téléphone au propriétaire qui arrive rapidement. Une belle et difficile journée de pèlerin.
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